🔸 Cet article fait partie de la série “Elles ont osé le voyage solo”, qui donne la parole à des femmes inspirantes, aux parcours variés, pour vous aider à sauter le pas du voyage solo.
→ Retrouves tous les témoignages ici : Témoignages (section qui sera développée au cours de l’année)
Quand on parle de voyage solo, l’idée de liberté revient souvent comme une évidence. Aujourd’hui, je te propose de lire l’expérience de Lora, une voyageuse qui incarne à merveille cette notion de voyage solo libre à travers son parcours et ses conseils. Découvre le premier échange d’une série que j’espère longue, vois que c’est possible de te lancer, et trouve l’inspiration en toi.

Peux-tu te présenter ?
Moi, c’est Lora, une trentenaire qui vit dans le Sud de la France et qui adore voyager, en particulier en solo. J’ai un blog, lesmilesdelora.com, depuis 2012, où j’écris mes carnets de voyage et où je partage mes petites astuces de voyageuse. J’ai aussi un compte Instagram où je poste mes voyages en temps réel et mes photos.

Quel est ton rapport au voyage ?
J’ai très peu voyagé étant enfant, mais ça a commencé à me titiller à l’âge adulte, d’abord parce que l’aviation m’a toujours attirée. J’ai commencé par voyager en couple, puis j’ai emmené mes parents réaliser leurs rêves aux États-Unis et en Irlande les années suivantes. Je me suis toujours occupée de la partie organisation, en amont comme sur place, donc lorsque j’ai eu l’idée de voyager seule, ça ne m’a pas vraiment posé de difficulté.
Tu voyages souvent ?
En moyenne, j’essaie de consacrer environ 6 semaines par an aux voyages. Ça peut aller de petits séjours de 4 jours à des voyages plus conséquents de 3 semaines.
Qu’est-ce qui t’a lancée dans le voyage solo ?
L’envie de me dépasser, tout d’abord. Et puis, j’avais un grand besoin de liberté : pouvoir faire ce que je voulais, quand je le voulais, à mon rythme. Si j’avais envie de passer 2 heures à photographier un caillou (bon, je plaisante, je ne photographie pas des cailloux !), je pouvais le faire sans gêner personne.Ce qui m’a vraiment aidée à me lancer, c’est cette envie irrépressible de retourner à New York, une destination que j’adore et où je suis allée trois fois. Le fait de revenir dans un endroit familier pour mon premier voyage solo m’a permis de franchir le cap en douceur.
Quelles ont été les craintes que tu as pu avoir avant de partir, ou même pendant ta première expérience ? Quels bénéfices en retires-tu ?
Je n’avais pas de craintes particulières concernant l’organisation, car même en voyageant avec quelqu’un, c’était toujours moi qui gérais ça. Je pense que ma seule peur, c’était l’inconnu : ce qui pourrait m’arriver seule à l’étranger. Étant de nature très anxieuse, j’avais peur de ne pas réussir à gérer certaines situations.Avec 9 ans de recul, je ne dirais pas que j’ai toujours tout géré parfaitement — l’anxiété fait encore partie de mon quotidien en voyage — mais beaucoup moins que dans la vie de tous les jours. J’ai appris à la contrôler, à ne plus la laisser prendre le dessus, et à lâcher prise. Le principal bénéfice, c’est de pouvoir regarder certaines situations avec du recul et me dire : « Tu vois, finalement, ça s’était bien passé cette fois-là ».

Raconte-nous une anecdote de voyage solo.
C’est difficile de n’en choisir qu’une, tu t’en doutes ! Ce qui me marque le plus, ce sont les rencontres. De base, si je voyage seule, c’est pour être tranquille, mais il m’arrive de faire de belles rencontres qui me donnent envie de partager des visites avec d’autres voyageurs. Ce sont des relations simples, sans contraintes, très spontanées.Lors d’un voyage entre l’Autriche et la République Tchèque, j’ai rencontré une jeune femme autrichienne de mon âge dans le train en direction de Prague. C’était son premier voyage solo, alors nous avons beaucoup parlé et fait pas mal de visites ensemble dans les jours qui ont suivi. Je suis toujours en contact avec plein de voyageurs du monde entier avec qui j’ai partagé une visite ou un verre, un jour, à l’autre bout du monde, et ça, c’est plutôt chouette !
Quel conseil pourrais-tu donner à quelqu’un qui hésite à se lancer ?
S’écouter. Ça peut paraître simpliste, mais c’est vraiment le meilleur conseil que je puisse donner. N’écoutes pas ceux qui te recommanderont telle ou telle destination pour ton premier voyage solo : tu es la seule personne à savoir ce qui t’attire profondément, au point de t’aider à franchir le pas. Et d’une manière générale, on développe un instinct en voyageant seule. Cette petite voix qui nous dit : « Non, ne va pas dans cette rue si tu ne le sens pas. » Il suffit de l’écouter.

Qu’est-ce qui te freinerait (ou au contraire te donnerait envie) de te faire accompagner par un travel planner pour une prochaine escapade ?
Je pense que c’est une aide précieuse pour ceux pour qui l’organisation est un frein, parce que ça fait une charge mentale en moins.Pour ma part, j’adore autant la phase d’organisation que le voyage en lui-même. J’ai des compétences en recherche de vols (un domaine qui me passionne) et j’aime avoir la main sur tout : vols, hôtels, visites… J’aime les organiser comme je le souhaite.Du coup, je ne pense pas avoir besoin d’un tel service, car je ne vois pas ce que ça m’apporterait de plus.
Voyage solo libre comme l’air c’est possible
Encore merci Lora pour ce partage inspirant! Comme tu peux le voir à travers son récit, le voyage solo est fait pour toutes : il suffit simplement de trouver ta propre manière d’en profiter, même si cela semble peu naturel au début. Le plus difficile c’est de faire le premier pas. Si tu te poses déjà mille questions, n’hésites pas à venir nous en parler, on est là pour te rassurer!

« Moi c’est Amélie de Ametiz, je suis Travel Planner. J’aide les personnes souhaitant voyager seules, à se lancer dans cette expérience unique »
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